mercredi 24 octobre 2012

Il est 2h25

Il est 2h25 - Et je sais ce qui va se passer, dans cinq minutes.

Il est 2h30 - Et le réveil sonne, Et mes tripes me disent « merde ». Je l’éteins pour pas la réveiller, car je sais ce qui va se passer, dans 5 minutes.

Il est 2h42 - Je ne suis pas tout à fait medium… Mais je sens une main me farfouiller et une voix qui me glisse, à l’oreille « réveille toi Hank…l’Amérique n’attend pas. »Elle sait que ça me fait sourire. Elle peut me voir sourire dans la nuit. C’est sa manière a elle de souligner le truc, la douleur, le ridicule du truc…. J’étais son Buckowski qui allait au turbin… Comme dans ses nouvelles… Merde vous avez vu la gueule de ce type… Il écrit comme il transpire, et je suis pas saoul…

lundi 1 octobre 2012

Les limites à la joie d’apprendre

Quand j’ai commencé mes études, j’étais jeune et un peu inconsciente. Du genre : je viens d’avoir le bac, je peux tout réussir dans la vie. J’étais ivre d’une image stéréotypée de l’étudiante, toujours heureuse, guillerette, arpentant les couloirs d’une bibliothèque fantastique recélant des trésors incroyables : après tout, ne me présentait-on pas cette période comme “la meilleure de votre vie” ? Et encore parfois, ces profs qui nous regardent, du haut de leurs rides, ne nous disent-ils pas encore : “C’est encore pire après” — sympathique moyen d’attirer du public dans leurs gêoles, vous me direz. Au début, je ne comprenais pas l’ironie doucereuse. Et soudain, les problèmes familiaux ont troublé le petit paradis, le nuage s’est percé aussi sûrement qu’un ballon de baudruche ; je suis redescendue sur terre.[...]

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