À quelques petits jours de la journée Internationale de Solidarité des Travailleurs (et non pas "fête du travail"), tout le monde s'époumone sur le retour à l'emploi, crie que l'intégration de gré ou de force, le respect, le droit de vivre, la dignité passent par le boulot. D'une seule voix, de l'extrême gauche à l'extrême droite, ça doit bien être la seule chose qui mette tout le monde d'accord. Tous ? Si dans les hémicycles tout le monde s'entend sur ce point, je connais un sacré paquet de copains qui ne sont pas vraiment d'accord ; je hurle avec eux de tout lâcher pour prendre l'apéro, entre nous et envoyer paitre ces apôtres de St Turbin.
samedi 27 avril 2013
vendredi 26 avril 2013
Not Waving But Drowning (S. Smith)
Certains grandissent avec
l’idée que, quand on est jeune, il faut en « profiter », pour voyager,
vivre, respirer, grandir, s’amuser. Les meilleures années de ta vie,
ils te disent. J’ai grandi avec l’idée que, quand on est jeune, il faut
en « profiter » pour travailler au maximum. « Tant que tu as la
santé », me répète ma famille, tant que tu as la santé, tu travailles,
tu travailles comme tu peux. J’imagine que c’est l’empreinte des
migrations qu’ils portent sur les épaules : l’insertion par le travail,
la fierté de « ne pas être des assistés », l’orgueil de l’indépendance
malgré les obstacles – j’imagine.
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